Autrefois, il n'était pas difficile de devenir mécanicien. Cependant, il fallait avoir au moins un niveau d'études secondaires et un salaire décent pour payer la formation d'un maître. De nos jours, les étudiants ont la chance d'avoir pu être formés gratuitement dans cet établissement de formation professionnelle fondé par l'Église catholique avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD).

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Dans le passé, seuls ceux qui pouvaient payer une formation dans une école professionnelle étaient qualifiés pour devenir mécaniciens. C'était cher et pas vraiment accessible à tous. Puis, l'Institut de formation en mécanique automobile Abossey Okra a été créé par l'Église catholique et l'Agence française de développement (AFD) en 1998 pour offrir une formation gratuite aux jeunes dont le taux de fréquentation est supérieur à la moyenne. Les élèves apprennent à réparer les moteurs d'automobiles. Une fois diplômés de cette école de formation professionnelle, les jeunes peuvent trouver un emploi dans leur région ou même ouvrir leur propre atelier de réparation automobile.

Tchad: Mécanicien automobile, un métier prometteur mais exigeant. La réparation automobile est l'une des professions les plus importantes du pays compte tenu de l'importance du secteur. Malgré les nombreuses difficultés rencontrées par les mécaniciens, elle reste un métier attractif pour les jeunes. Ils sont attirés par les salaires qui sont plus élevés que ceux d'un enseignant ou d'un employé de l'Etat et aussi parce que les voitures sont très populaires au Burundi.

Cependant, ce métier n'est pas facile car il nécessite une formation spécifique. Le Centre national d'enseignement technique et professionnel du Burundi (Burundi-CTAFP) propose des formations mais de nombreux étudiants se plaignent du manque de pratique pendant leurs études. Diana Nkurikiyinka s'est entretenue avec deux étudiants qui se disent déçus par les sessions de formation du CTAFP. Elle a visité un garage automobile à Kigobe où travaillent 10 mécaniciens et s'est entretenue avec l'un d'entre eux, Nelemsengar Innocent, qui y travaille depuis plus de 10 ans.

Je pense qu'il faut avoir beaucoup de patience, car le métier de mécanicien automobile n'est pas facile", explique Innocent Mponge, mécanicien camerounais. "Il faut être capable de travailler avec ses mains et surtout être fort face à l'adversité". Selon lui, les jeunes devraient embrasser ce métier s'ils aiment réparer et améliorer les choses, notamment les voitures. Innocent déplore le fait que le CTAFP ne dispose pas d'ateliers pour que les étudiants puissent faire le stage.

"Normalement, c'est le centre qui devrait nous trouver des lieux de stage mais malheureusement, cela ne se fait pas. Beaucoup de jeunes sont au chômage à cause du découragement et surtout à cause du manque d'ateliers. Moi, en particulier, comme j'ai terminé, je dois me perfectionner pour résoudre les pannes difficiles et aussi pour réparer toutes les marques de voitures, surtout les appareils électroniques qui envahissent nos villes", conclut Innocent.

Autrefois, les véhicules étaient constitués de pièces mécaniques, et des mécaniciens travaillaient dessus. Aujourd'hui, cependant, les voitures ne sont pas vraiment assemblées de la même manière. Le moteur, la transmission et les différents composants sont amenés dans un garage où ils sont assemblés. Chad, qui a 19 ans, a été formé au Centre de formation professionnelle (CFP) de Bambari, pour réparer les véhicules à moteur. Chad dit que ses amis et lui ont décidé de lancer un projet avec l'ONAPE pour construire un atelier automobile afin de leur permettre de réparer des voitures pour d'autres.

Pour l'instant, Chad dit que son rêve est de pouvoir réparer des voitures de manière professionnelle et d'en vivre. Dans le pays de Chad, un mécanicien ne gagne pas beaucoup d'argent car il ne dispose pas des outils très coûteux nécessaires à cette profession. C'est pourquoi Chad dit que son but ultime est d'ouvrir un jour son propre garage et d'avoir tout l'équipement nécessaire pour ce travail. 

L'avenir de la jeunesse tchadienne s'annonce meilleur grâce à l'Institut de formation en mécanique automobile Abossey Okra. Le gouvernement tchadien devrait encourager davantage d'institutions comme celle-ci, en particulier dans les zones rurales où de nombreux jeunes n'auraient pas accès à des écoles de formation. En outre, le Tchad est reconnu comme l'un des pays subsahariens où la demande de mécaniciens est supérieure à la moyenne. Il devrait donc disposer d'une réserve de mécaniciens qualifiés capables de répondre à cette demande et de garantir le bon fonctionnement des camions dans leur pays.

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